La hausse du chômage témoigne des mauvais choix du patronat et du gouvernement

Publié le par CGT

Déclaration de la CGT, vendredi 1er décembre 2006

Cette fois-ci le gouvernement se fait plus discret. Autour des statistiques du chômage, car en dépit des artifices statistiques, le nombre de demandeurs d’emploi dits de catégorie 1, c’est-à-dire ceux qui cherchent effectivement un emploi à temps plein en CDI, progresse au mois d’octobre.
La dégradation s’observe aussi sur l’ensemble du trimestre. Le nombre des chômeurs dits de catégorie 1 enregistré à l'Anpe au cours des trois derniers mois augmente de 5,8 % par rapport aux trois mois précédents
.

Les entrées faisant suite à un licenciement économique sont en hausse (+12,4 %), tout comme celles faisant suite à un licenciement pour un motif autre qu’économique (+10,3 %), celles consécutives à une fin de mission d’intérim (+5,8 %) et une fin de contrat à durée déterminée (+4,5 %). Le nombre de premières entrées augmente aussi (+3,7 %).
Quant aux sorties de l’Anpe, elles sont quasiment stables au cours des trois derniers mois, et cela en dépit des entrées en stage qui augmentent de 6,7 %. En revanche, les reprises d'emploi diminuent de 0,5 %. Et ne représentent que 25,4% de l’ensemble des sorties.

En effet, la réalité du chômage est plus grave. Les chiffres annoncés et commentés ne concernent qu’une partie des privés d’emploi.
Il existe d’autres catégories (les dispensés de recherche d’emploi, les rmistes non inscrits à l’Anpe) qui ne sont pas incluses dans les statistiques du chômage. En tenant compte de l’ensemble de ces catégories, le chômage est donc en réalité deux fois plus élevé que le chiffre annoncé.
Le gouvernement minimise la hausse du chômage en faisant référence à la stagnation de l’activité économique au cours du troisième trimestre qui serait, selon lui, passagère.


La Cgt réitère que pour réduire le chômage, il faut améliorer les conditions de la croissance économique. Or, celles-ci deviennent moins favorables surtout au niveau mondial.
En France, la faiblesse des salaires et du pouvoir d’achat, la précarité de l’emploi, la faiblesse de l’investissement des entreprises et l’austérité budgétaire de l’Etat empêchent une croissance solide et pérenne. Pour réduire le chômage, il faut agir sur l’ensemble de ces questions.

PRS 67 partage cette analyse et il faut également ceci.....

Publié dans PRS

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article