Nous seront unitaires pour (d)eux ....et même trois ...

Publié le par JCV-FD

Comme indiqué l'association politique éducation populaire "Pour la République Sociale" s'est rendue à l'invitation du PC et du MRC à la réunion des organisations de gauche de lundi soir dans les locaux du PS.

La délégation composée de 2 camarades s'est vu opposer une fin de non recevoir.......de la part de la direction locale du PS avec le soutien  complice des représentants Verts.

Comment tout cela va-t-il se terminer ?

Ce joue ici l'avenir de la gauche et sa capacité d'être à l'écoute des citoyens. Qui les Français choisiront-ils pour flanquer par terre  cette droite néolibérale et ce régime agonisant ?

"Il y a l’extrême-droite. Le FN vient de réapparaître sur les murs de France en sortant la première affiche de la campagne présidentielle. Sa stratégie n’a pas changé : se poser un unique recours en faisant exploser alternativement la droite et la gauche. La proportion croissante de Français qui se déclarent «ni de droite, ni de gauche» conforte ses espoirs.

Il y a Bayrou, qui parle d’en finir avec la Cinquième République et le «système UMP-PS». Sa stratégie est d’abord d’imposer l’UDF comme une force équidistante entre la droite et la gauche. Sur le plan politique, l’UDF est clairement à droite. Mais Bayrou a besoin de cette fiction pour monnayer son soutien aux partis dominants. Après avoir expliqué que ni les socialistes ni l’UMP n’étaient ses ennemis, il déclare dans son discours de censure : « j'envisage, lorsque viendra le moment de reconstruire notre pays, de travailler avec des gens qui sont différents de moi, non pour sanctionner mais pour construire.» Puis il rend hommage à ceux qui ont voulu des gouvernements incluant la droite et la gauche : de Gaulle, Schumann et Giscard d’Estaing d’un côté, Mendès-France, Rocard et Delors de l’autre. Puis il vante la grande coalition allemande et regrette que la synthèse socialiste interdise toute alliance avec le centre. L’appel du pied est sans détours.

Et puis il y a la gauche. En 2007, elle sera divisée entre plusieurs candidats. La question qui lui est posée est donc celle de son union. Tout change selon la nature du candidat socialiste et selon le nombre de candidats de gauche à côté de lui. Le scénario qui a les faveurs de la direction du PS est suicidaire. Ce calcul imbécile est le suivant : le PS désigne un candidat issu du «oui» et la gauche non socialiste du «non» se disperse en une multitude de candidatures. Ainsi l’humiliation du référendum serait vengée et la question des rapports de force à gauche supposée réglée par l’élimination électorale de la gauche des ruptures au nom du vote utile.

C’est une double erreur. La première est de croire qu’un candidat du «oui» serait bien placé pour rassembler la gauche au deuxième tour de l’élection présidentielle, surtout lorsque rien n’a été fait depuis le 29 mai pour demander le respect du vote des Français. La deuxième erreur, tout aussi tragique, est de croire que l’union pourrait résulter de l’explosion de la gauche en une myriade de boutiques. Cette vision a conduit à l’échec de la gauche plurielle et au désastre du 21 avril 2002. Si la gauche non sociale-démocrate, qui a été électoralement majoritaire en 2002 comme en 2005, et socialement décisive dans la bataille contre le CPE et en 2003 pour les retraites, n’est pas dignement représentée, elle ne participera pas pleinement à la dynamique de rassemblement contre la droite. Qui se chargera alors de rallier les couches populaires qui se sont détournées du PS depuis plusieurs années ? En faisant de tels calculs, la gauche prendrait le risque d'ouvrir la voie à l’extrême-droite.

C’est pourquoi nous sommes à la fois favorables à ce que le PS désigne un candidat issu du «non», donc Laurent Fabius, et à ce que la gauche qui ne se reconnaîtra pas dans le candidat socialiste se rassemble. L’union exige l’un comme l’autre. Lorsque plusieurs  responsables de PRS ont   signé un appel unitaire pour des candidatures communes de la gauche des ruptures, soutenu notamment par le PCF et deux minorités de la LCR, nous leur avons donc dit notre approbation. Car ce texte inscrit cette union dans l’objectif plus large d’une union sans exclusive pour battre la droite en 2007. Cette «union dans l’union» fait déjà réagir les hégémonistes et les sectaires de tous bords................la preuve.

Vive l'union des gauches, vive la République Sociale

Publié dans PRS

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article