Elargir et accentuer les luttes ....pour trouver un second souffle
Pour le 1er mai et la suite il faudra donc élargir et amplifier la lutte ...............en
La droite mène une campagne idéologique car pour elle peu importe. Ce qui compte c’est de parvenir à détourner l’attention du plus grand nombre sur les privilèges qu’elle accorde aux plus riches. Et pour cela il lui faut des boucs émissaires.
Ne nous y trompons pas, la droite ne veut pas régler le problème de l’équilibre financier des régimes de retraite par répartition. Au contraire elle cherche à remettre en cause notre système de solidarité nationale pour renvoyer chacun à l’assurance individuelle privée.
Déjà durant la campagne présidentielle la droite avait ciblé les plus fragiles pour les stigmatiser opposant les salariés entre les prétendus assistés et «ceux qui se lèvent tôt».
PRS vous invite à résister à l’idéologie selon laquelle le partage et la solidarité ne peut s’exercer qu’entre ceux qui ont déjà le moins.
Augmentant les salaires
Les prix ne cessent de grimper mais nos salaires ne suivent pas. Cela fait vingt cinq ans maintenant que nous subissons l’austérité salariale. Sarkozy avait fait du pouvoir d’achat une question prioritaire pendant sa campagne électorale. Mais la seule réponse du gouvernement et du MEDEF, c’est de nous faire travailler plus pour gagner moins et dire que le SMIC augmente trop vite et qu’il faut le « réformer » ! Mais, ce n’est pas le SMIC qui augmente trop vite, c’est l’ensemble des salaires qui augmente trop peu ! Dans de nombreuses entreprises, il y a eu des débrayages et des grèves pour l’augmentation des salaires… Il faut amplifier les mobilisations et les coordonner afin d’obtenir pour l’ensemble des salarié(e)s une augmentation généralisée.
Des cadeaux pour les plus fortunés, des mauvais coups pour le pouvoir d’achat : Sarkozy a fait voter cet été 15 milliards d’euros de cadeaux fiscaux, notamment le « bouclier fiscal » pour les 90 000 plus grosses fortunes de France qui empochent un cadeau moyen de 50 000 euros par foyer.
A l’inverse Sarkozy a refusé tout coup de pouce au SMIC pour les ménages modestes. Face à l’envolée des prix de l’essence et du gaz, il refuse toute taxation des profits pétroliers qui explosent sur le dos des consommateurs. Il n’aura pas tenu ses promesses sur le pouvoir d’achat.