De quel modèle social parlent-ils?

Publié le par GF

En cette fin d’annee 2005 que l'on ne nous dise pas qu'il n'y a pas d'argent et trop de déficits : ce sont des billevesées, des mises en scène de la " pensée unique " : les déficits, ont été créé profondément par la baisse organisée, systématique, criminelle des recettes : baisse de l'impôt sur les sociétés (alors que la " cagnotte privée " n'a jamais été aussi grande : 57 milliards d'euros de bénéfices des entreprises du CAC 40 en 2004, combien en 2005 ? " Total " ? : 9 milliards d'euros de bénéfices en 2003, 9,5 milliards en 2004, 13,5 milliards dans les 9 premiers mois de 2005...) baisse de l'impôt sur les revenus les plus élevés, baisse des cotisations patronales considérable depuis 15 ans... Les déficits ont été accrus par les emprunts aux riches qui ne sont plus taxés et auxquels on paie des intérêts tout en disant au peuple de se serrer la ceinture...
En fait jamais la France n'a jamais été aussi riche mais jamais la richesse aussi mal répartie : jamais les profits n'ont atteint de tels plafonds, et bien sur, on constate que quasi rien de ce qui va aux profits d'aujourd'hui ne va à l'investissement de demain et encore moins à l'emploi d'après-demain !
Notre modèle republicain et social, doit être reconstruit, approfondi, mais pour cela, à contre-pied des libéraux il y a une règle-clef : il faut augmenter le coût du travail (et la répartition des richesses qu'il entraîne) et baisser le coût du capital (et la concentration des richesses qu'il entraîne).

extrait de l'article "Mais de quel modele social parlent-ils ?" paru dans ResPublica nº408 de et avec la participation active de Gerard Filoche

La REPUBLIQUE SOCIALE ICI et MAINTENANT pour la GAUCHE, la FRANCE et l'EUROPE

Publié dans PRS

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